Qui sommes-nous ?

Face à la réforme Blanquer qui s'impose à tous les établissements, des enseignants d'un lycée Nantais ont proposé largement la tenue d'une réunion le 20 novembre 2018.

De nombreux personnels de plusieurs établissements de la région Nantaise ont répondu à l'appel puis se sont réunis à nouveau le 27 novembre pour organiser notre action et notre réflexion. Cette dernière réunion a été l'occasion de lancer notre appel à la constitution d'un collectif contre les réformes Blanquer et Parcoursup, à l'image de plusieurs collectifs "CRBP" qui sont apparus dans d'autres départements.

Syndiqués ou pas, associatifs ou pas, personnels, parents ou élèves, le collectif a vocation à fédérer tous ceux qui estiment comme nous que la réforme Blanquer est une réforme de démantèlement du lycée et du bac, néfaste pour les élèves et les personnels.



Compte-rendu des actions

Réunion du 4 novembre

Nous étions une dizaine de 4 établissements avec un parent d'élève.

  • CHSCT : faire la promotion auprès des collègues de cette possibilité (pour combien de temps ?) : il faut commencer à monter des dossiers avec des preuves pour que le cas soit saisi.
  • E3C : on exige la suppression de la première session sans quoi nous en ferons un entraînement pour nos élèves. Semaines banalisées ici, pas de bac blanc pour les term ailleurs...
  • Cahiers de Doléances dans chaque bahut : puisque les programmes d'histoire en causaient l'an dernier en seconde et cette année en première, pourquoi ne pas remettre au goût du jour 130 ans après cet aspect de la révolution ? On y indiquerait tout ce qui ne va pas mais surtout tout ce que l'on veut à la place.
  • Exiger une demande de visite médicale pro comme on en a le droit. Les docs seront transmis.
  • S'inscrire au bac pour saboter la machine. Les docs ont été envoyés sur la liste, ce serait bien qu'on soit très nombreux.
  • 5 décembre : l'appel à la grève, qui pourrait être reconduite, doit être suivie dans l'éduc nat car nous sommes particulièrement touché-es. Mais nous devons exiger, comme pour le bac et le lycée, mieux que l'existant.

Constat partout : grosse fatigue des collègues et manque de repères sur ce que l'on inflige aux élèves. Pagaille sur les conseils de classe surtout en 1ère (chef qui appelle à ne pas venir pour ne pas avoir trop de monde, qui organise des après-midi banalisées pour être sûr-e d'avoir tous les profs possibles, évoquant même la possibilité de les tenir par internet, référent-es de spé chapeautant une 20 aine d'élèves...).
En techno, les collègues se voient obligé-es de parler de spé dont elles et ils ne sont pas spécialistes.
L'inspection générale fait un audit vendredi à J. Perrin.

Réunion du 30 août

9 établissements présents (et deux évoqués en plus) dont un de l'enseignement agri et un de l'enseignement pro avec un parent, un personnel administratif du rectorat et une vingtaine d'enseignant-es.

Bilan de la pré-rentrée : malgré quelques salles des profs atones, de très nbx établissements ont connu des problèmes pour trouver un PP pour chaque classe de 2nde et de 1ère et 2 pour les terminales (jusqu'à aucun nommé dans un bahut parce que seulement 6 "oui" sur les fiches de voeu...)
Certains lycées feront donc un accueil minimum lundi et mardi en une heure en distribuant les documents mais sans les commenter, sans faire de visite ou de distribution de manuels.

On s'est rappelé les raisons d'une telle action pour convaincre nos collègues : nous voulons faire cours et cette réforme nous en empêche en nous transformant en COP mais sans formation et sans compétence et en cumulant les évaluations (test de positionnement d'entrée en seconde, E3C, langues, bac blanc...). Nous préparons un doc commun à tout le collectif pour expliquer aux parents (et à la presse aussi) notre attitude.

Par ailleurs : une spécialité a disparu d'un des établissements pendant les vacances...
                   les personnels du rectorat mobilisés l'an dernier se prépare à subir encore les réformes (bureau des examens notamment)
                   à confirmer : la ville de Nantes (hors Bourdonnières) serait un territoire sans dérogation nécessaire pour aller dans le lycée de son choix : certains se vident de leurs effectifs... sans qu'on les retrouve forcément ailleurs dans le public en tout cas.
                 l'AG de Vincennes a proposé de se revoir à Toulouse pour le prochain rdv national : voir si nous pourrons les inviter ensuite...
                 propositions : saboter les E3C (épreuves communes de contrôle continu) en janvier d'abord et s'inscrire au bac de juin 2020 pour ne pas être convoqué-e en tant que jury, surveillant-e ou pour les corrections.
               tableau des différentes situations à compléter par chaque bahut proposé bientôt.
Pour la presse, un message a été envoyé à Presse O. A envoyer aussi à d'autres contacts presse.

Prochain RDV ma 10 prochain à 18h à Livet ou Guist'hau  : lieu à confirmer

Réunion du 13 mai

7 établissements : Guisthau, Livet, Mandela, Bouaye, JP, Camus, La Colinière
(1 parent + environ 20 collègues)


Bilan action lycée désert :  UN SUCCES QUI A SURPRIS, des parents se sont exprimés.

  • Mandela : 41 % d’élèves absents sûrement plus, que le secondaire
  • Livet : 73%  (secondaire) et 150 parents ont déjà justifié en précisant l’objet : contre la réforme.
  • Jean Perrin : 55 à 65 % (à JP, 800 absents), 50% (JP et Goussier - 300 absents)
  • Guist'hau : 500 ou 600 sur 1200 élèves
  • Camus : pas de tract mais quand même 170 absents sur 600 élèves
  • Bouaye pas de chiffres pour l’instant
  • La colinière :  36% dans la classe du collègue présent
  • Jules Verne : 34%


Nouvelles actions

  • Communiqué de presse à proposer pour Ouest France avec les chiffres (droit de réponse à l’article paru)
    Conférence de presse le jeudi 16 mai à Livet
    (déjà 2 établissements représentés, appel aux volontaires - au moins un collègue par établissement)
  • Secondes à mobiliser ! Ce sont les premier-es concerné-es ! Les parents de seconde aussi !
    Continuer d’informer les élèves quand nous le pouvons (lorsque nous avons les infos nous-mêmes) : par exemple les 13 épreuves de bac dès la 1ère.
    Conseils de classe de secondes : valider les vœux de spé des élèves.
  • Info festive de parents propose livet. Réunion local Fcpe 44 le 15 mai à 20h.
  • Manif à Paris le 18 mai. A l’issue : assemblée réunissant les divers collectifs. (rdv à fixer)
  • Nouvelle journée lycée Désert le jeudi 23 mai (appel à tracter - tract mis à jour à venir)
  • Communiqué   “blocage en vue” :
    Propositions d’action de désorganisation du bac (grève de surveillance, notation…)

 

Réunion du 2 mai

Une quarantaine de présents, 10 lycées représentés, un parent FCPE, un collègue de collège.

 

Des votations ont eu lieu dans quelques établissements ou sont en cours.
Il en ressort que le blocage du bac peut être envisagé si :

  • nous faisons une caisse de grève (une en ligne et une physique dans chaque bahut)
  • nous sommes assez nombreux pour bloquer au moins un établissement général, techno, pro et agricole en se mettant en grève ce/ces jours-là
  • nous avons l'appui du 1er degré


Pour l'heure, nous décidons que :

  • on sera pour certain-es en grève jeudi prochain
  • on fait un tract à destination des familles et des élèves pour des lycées déserts le vendredi 10 que nous distribuerons lundi, mardi et jeudi prochains devant les établissements (une commission s'y attèle)
  • on sera quelques-un-es à Paris le 12 mai pour l'intercollectif national, peut-être remboursé-es en partie par les syndicats (à voir avec eux)
  • on sera massivement à Paris le 18 mai pour la grande manif nationale.
  • on fait passer la lettre de soutien du sup' de Guisth'au aux autres lycées pour qu'ils sollicitent leurs propres équipes du sup.

On attend que Rieffel nous parle de leur action éventuelle du 9 quand elle sera finalisée.
Pas discuté mais bonne habitude : rassemblement hebdo au miroir d'eau samedi 11h.

Prochaine réu lundi 13 à 18h peut-être à Livet.

Réunion du 2 avril

Etablissements représentés : ESPE, collège La Durantière, Lycées Jean Perrin, Guist’hau, Camus et La Colinière. Plusieurs lycées excusés car pris par des actions locales.

 

Nous avons abordé 2 points :

  •     Bilan des actions
  •     Actions à venir de secteur

 

    BILAN

 

Même si le 1er degré est plus mobilisé depuis le 04 mars, la mobilisation dans les lycées depuis novembre a permis de construire et donner de la force au mouvement, notamment les actions comme les démissions de PP ou du CA, les 20/20 ou la photo de JP… Cela a donné de la visibilité à la contestation.

 

Rappel : dans le 44 plus de 40% de grévistes dans le 1er degré et 6% dans le 2nd degré.

 

Manifs du samedi

Après deux RV rassemblant 700 et 500 personnes, la manif du 30 mars a révélé une réelle montée de la mobilisation, notamment des parents : 2130 manifestants dont 900 parents et 200 enfants (chiffres des RG).

 

Réunions avec les parents

  • Bourdonnières : 50 parents, mise en place de l’opération « lycée mort » jeudi 04 avril.
  • Jules Verne : une rencontre parents/profs est prévue.
  • La Colinière : choix d’une réunion inter degré parents/enseignants de secteur jeudi 28 mars. 83 personnes présentes, très majoritairement parents du 1er degré.
  • Guist’hau : infos données aux parents lors des portes ouvertes. Une réunion initiée par les parents sur le harcèlement est prévue. Ce sera l’occasion de les rencontrer.
  • Jean Perrin : une trentaine de contacts de parents. Mise en place de l’opération « lycée mort » à la rentrée avec le lycée Pro Goussier.
  • Secteur Ouest : Après la réunion du 18 mars réunissant 120 personnes, réunion mercredi 03 avril pour commencer à discuter, élaborer le projet d’école que nous opposons à celui de Blanquer. Réunion qui peut être l’occasion de prendre contact avec des parents du lycée Camus.
  • La Herdrie : Réunion inter degré parents/profs du secteur Nantes Sud/Vignoble mardi 02 avril.

 

Hit West

Bien chauds pour le briefing, un peu plus difficile de placer ce qu’on veut dire devant le micro et face aux questions pas toujours pertinentes. Les collègues de lycée Pro et du 1ier degré ont pu être plus efficaces. A écouter mercredi ou en podcast.

 

FR3

60 personnes présentes au barbecue pour écouter et accueillir notre cher recteur. Un moment convivial qui a permis de « marquer à la culotte » William Marois, énervé semble-t-il. Nous avons gentiment été repoussés par les CRS afin de lui permettre de partir.

 

    ACTIONS

 

Grève de jeudi 04 avril. RV à 8h devant le rectorat, puis AG à 9h30 à la Fac de Pharmacie, puis manif à 11h30 (RV devant le CHU)

 

Rappels à l’ordre : Réponse collective à médiatiser via une tribune (cf lettre rédigée par Jean Perrin) et courrier individuels déposés collectivement (cf lettre Livet).

Un des enjeux majeurs est d’avoir les parents avec nous. Multiplier donc, les contacts, les rencontres, les réunions, initiatives. L’idéal étant que les parents s’organisent eux-mêmes.

 

Vacances : Se greffer sur les actions qui seront décidées en AG jeudi.

 

Rentrée :

  • Multiplier les initiatives avec les parents (lycées morts, réunions, …).
  • Continuer à convaincre les collègues qui se tiennent encore à distance de la mobilisation.
  • Cortège EN le 1ier mai, grève nationale (Fonction Publique) 9 mai.
  • Développer notre argumentaire décortiquant la logique qui sous-tend toutes les réformes et avancer sur quelques éléments d’alternative à y opposer. (Blanquer sur les ondes de France Inter, le 28 mars : « Les réformes prennent sens les unes avec les autres »)

Blocage du Bac :

Nous ne l’avons pas évoqué car peu nombreux.euses et les lycées qui ont déjà avancé sur la question n’étaient pas présents. Ce point devra certainement être à l’ordre du jour de la prochaine réunion.

 

 

Prochaine réunion du collectif

Jeudi 26 avril à 18h au lycée Guist’hau (lieu à confirmer)

 

AG du 30 mars

A l'AG de samedi matin devant l'entrée du Château, un point a été fait sur la mobilisation qui révèle un fourmillement d'actions dans le département associant de plus en plus souvent les parents d'élèves (réunions publiques, blocages d'écoles, prises de parole dans les conseils municipaux) et une extension de la mobilisation à tout le pays obligeant Blanquer à multiplier les interventions dans les médias et à écrire aux personnel.les.

Nous avons aussi listé les prochains rendez-vous :
- rassemblement lundi 1er avril à 18h30 à France 3
- réunion publique mercredi 3 avril à 20h30 à Bellevue
- grève à l'appel de l'intersyndicale nationale jeudi 4 avril

Pour la grève éducation du 4 avril, nous avons commencé à réfléchir à un programme qui pourrait inclure un rassemblement au Rectorat le matin, puis une AG des grévistes et une manifestation vers le centre de Nantes. L'intersyndicale départementale se réunit lundi pour préciser ces rendez-vous.
Avant de rejoindre le miroir d'eau à 10h30, nous avons relu la plateforme revendicative adoptée à l'AG du 19 mars et sur la base de laquelle nous avons manifesté aujourd'hui encore à plus de 2000.

Réunion du 26 mars


Info de dernière minute : Rassemblement demain mercredi 15h place Royale.
Des collègues  des lycées : Livet, Camus, Bourdonnières, Jean Perrin, Ghist’hau, Clémenceau, Mandela.

Tour de table : quelles actions et quels bilans ?

- JP : Ag ce midi, 70 collègues. Discussion autour du 20/20. 42 lettres de profs ne souhaitant pas être PP l’année prochaine.
Courrier du recteur : désir de passer par un avocat pour faire un recours (à mutualiser avec d’autres établissements)
happening devant le lycée (voir dans la presse)
 en phase de rédaction, reprenant les parties de la réforme qui bafouent le code de l’éducation.

- Ghist’hau :
Évocation du Bac blanc qui n’a pas eu lieu en langues car journée de grève... des réactions du proviseur et de certains parents, malveillants dans leurs courriers.
 Peut-être faire un courrier et saturer la boite du proviseur, évoquant le harcèlement et la pression subie.
Peut être songer à boycotter l’épruve de philo de juin.
Question : comment rallier les AED ?
La nuit des lycées : bonne idée et retour positif car a bien su mobiliser les équipes du lycée.

- Mandela :
AG aujourd’hui, avec beaucoup de monde, tract à distribuer
Dans la presse , enterrement avec Chopin qui accompagne joué par les élèves (TMD ?) Musique.
Liste de profs étant prets à ne pas être PP l’année prochaine.
Question : bloquer le bac ? Voir le positionnement des collègues.

- Bourdonnières :
action 20/20 qui perdure, attente de la réunion avec les parents qui a lieu vendredi soir pour voir la suite à tenir. Les collègues attendent le soutien des familles pour la suite du mvt.

- Clémenceau :
peu de mobilisation, tracts distribués samedi matin + lettre aux fédérations des parents. Les parents venus aux PO des classes prépa demandent quelle incidence pour les dossiers dont les notes seraient « faussées » : donc, action 20/20 qui a marqué les esprits.

- Livet :
déclin du 20/20 :  AG : volonté d’une décision commune, et d’être solidaires coûte que coûte. d’où 20 coeff 0 
Nouvelle action ; parcours sup : appréciation qui joue sur le sème de la confiance.
AG nombreuses car les collègues comprennent le mal que la réforme peut faire subir aux élèves…. Les collègues ont décidé de répondre à la lettre du recteur. Prochaine réunion jeudi midi.
Suggestions :
faire une réponse commune aux différents établissements ?
Kiosque parcoursup : place du commerce ou Bouffay, faire venir des élèves pour leur donner des conseils…. Afin de rendre visible le travail que nous faisons.

- La Colinière :
Réunion de secteur est avec les collèges du secteur : jeudi soir à 18h30

- Jules Verne :
La direction a enlevé les 20/20. Les profs prévoient de ne pas passer commande de manuels pour l’année prochaine. Idée à étendre ?

Idées en vrac : des profs de SES prévoient de mettre entre 18 à 20 à tous les candidats à l’oral qu’ils entendront, car ils sont en confiance….
Lettre type de questionnements au sénat, pour les collègues du premier degré.
Demander une audience au Recteur ? Le convoquer ?
Boycott des commandes de manuels ?


Actions :

  • Samedi 30 mars : AG éduc 9h puis miroir d’eau 10h30. Il faut être nombreux car mobilisation nationale et appel fort.
  • Grève le 4 avril.




Réunion du 19 mars

Télécharger ici le compte-rendu

 

Etaient présents des 35 enseignants de 8 établissements : Monge, La Colinière, Camus, les Bourdonnières, Guist’hau, Jean Perrin, Livet et Jules Verne.

Nous avons tout d’abord fait un tour de table des différentes actions engagées et en vues, puis avons commencé à chercher ensemble comment continuer à agir.

Il a été noté que les tensions augmentent dans bon nombre d’établissements.

Pour Livet, les appréciations et la note de 20/20 avait été mise, la direction a fait comprendre que les notes seraient enlevées. Les enseignants ont décidé de laisser faire, sans rien toucher sur les bulletins.
Ils essaient de communiquer, dialoguer avec les familles, une réunion est prévue vendredi 22 avec la FCPE et les parents inscrits, pour échanger au sujet de la réforme.
Ils ont entamé des courriers individuels au Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail. Présents dans tous les établissements, il y a formulaires qui permettent d’évoquer des problèmes, des soucis liées à nos conditions de travail. Il s’agirait d’écrire ce courrier afin d’annoncer notre mal être, notre futur burn out etc.
Une quarantaine de prof ont écrit un courrier refusant d’être prof principaux l’année prochaine

A Guist’hau, les enseignants n’ont pas mis le 20/20, mais on fait une déclaration à chaque début de conseil, et ont déserté les conseils de classe. La direction soutient les enseignants, mais ne souhaite pas de débordements dans son établissement. Suite à la nuit/soirée des lycées de la semaine dernière, qui a réuni une soixantaine d’enseignants de bon nombre d’établissement, les enseignants essaient de communiquer avec les parents d’élèves. Une action est prévue lors des portes ouvertes, vendredi soir et samedi prochain, 22 et 23 mars, toute la journée, apéro et petit dej pour échanger, communiquer et faire réagir les parents.

A Camus, les 20/20 n’ont pas été mis au départ, et la décision de le faire est arrivée trop tard, après les conseils de classe. Peu d’enseignants étaient mobilisés pour le faire. Les élèves ont réagi vivement. AG de prévue ; que faire ? grève du bac ?

A Monge : il y a de fortes tensions avec la direction, c’est très difficile de tenir dans ces conditions. Il y a eu des réunions syndicales, la grève, des distributions de tracts aux portes ouvertes. Que faire ensuite ?

A la Colinière, le 20/20 a été suivi, ainsi que des appréciations modifiées. Suite à cela, les enseignants ont été informés par courrier que les notes seraient modifiées. Après échanges de courrier, il a été décidé par la direction que jeudi matin, à la clôture de pronote, il serait notifié sur les bulletins quels enseignants ont refusé de coopérer. En attente d’ici là.
L’idée de la démission des PP n’a pas eu de succès pour l’instant.

Aux Bourdonnières, le 20/20 a été bien suivi. Atmosphère très tendue, pression par la direction à l’oral ; la direction va sans doute ajouter une note informative sur les bulletins et compléter cela par un courrier aux familles
Une AG devait se tenir ce midi.

A Jean Perrin, le 20/20 a été mis ; s’en est suivi un mail aux enseignants de terminale, stipulant que les notes « incohérentes » seraient supprimées.  Il n’y a pas eu de réunion avec la direction malgré une sorte de convocation par la direction hier ; une AG était prévue ce midi ; les actions sur les term. étaient minoritaires ; les notes remontent jeudi matin.

A Jules Verne, les 20/20 ont été bien suivis, les appréciations classiques maintenues ; des tracts avaient été distribués pendant les portes ouvertes, causant de nombreuses tensions ; suite à la  désormais fameuse lettre du proviseur, un débrayage a été fait avec un échange avec le proviseur, les tensions se sont apaisées mais rien n’en est vraiment ressorti ; nous avons appris officieusement, par un courrier de la PEEP aux parents que les 20 seraient supprimés par la direction.

Ceux qui n’avaient pas mis d’appréciations vont sans doute remettre les appréciations pour ne pas être en faute.

ET APRÈS ?

  • Laisser la direction enlever les notes, ne rien faire de ce point de vue, surtout pas le faire pour eux
  • Remettre le 20, symbolique,  au troisième trimestre
  • Garder nos notes réelles, ne pas les entrer dans pronote, même si on les donne aux élèves.


Nous attendons des nouvelles des établissements où les tensions suite au 20 étaient les plus vives
Il pourrait être envisageable de faire planer des menaces quant à notre participation, surveillance des épreuves du bac, notamment épreuves de langues, prochaines.

  • Une manifestation nationale
  • Courrier HSCT
  • Lettres aux IPR
  • Se rendre au rectorat
  • Démission des PP
  • De multiples actions (vendre une classe sur leboncoin) de com’
  • Faire la grève lundi, débrayer, grève reconductible ?
  • Opération lycée mort le 29 mars 19
  • Prendre contact avec les éventuels syndicats lycées dans les établissements s’il y en a
  • Manif samedi matin au miroir d’eau, RDV 11H
  • Trouver des temps d’échanges avec les élèves (pendant la semaine du développement durable)
  • Echanger davantage avec les parents

AG éducation du 19 mars

Appel de la coordination nationale du 17 mars

COORDINATION NATIONALE DES ETABLISSEMENTS

EN LUTTE CONTRE LES REFORMES BLANQUER ET PARCOURSUP

Appel pour une école émancipatrice

Dimanche 17 mars

 

La coordination nationale des établissements en lutte contre les réformes Blanquer et Parcoursup s’est tenue à la Bourse du Travail de Saint-Denis en présence de 70 enseignant.e.s venant de 19 départements et 40 établissements ou collectifs nationaux, ainsi que de membres de « Touche pas à ma ZEP », de « Touche pas à mon lycée pro » et des « Stylos rouges » de l’académie de Créteil. Elle avait pour fonction de coordonner les initiatives prises par les établissements fédérés dans l’inter-collectif « La chaîne des bahuts » et de les articuler aux luttes qui se construisent dans les autres secteurs de l’Education (1er degré, collèges, précaires…) pour amplifier et renforcer la riposte contre les attaques du Ministère. Elle s’est inscrite dans la perspective de la journée de grève interprofessionnelle du mardi 19 mars, alors que des actions complémentaires (20/20, démissions de profs principaux, boycott des bacs blancs, etc.) se multiplient depuis des semaines et que la jonction avec le 1er degré et/ou les collèges est déjà réalisée en Loire-Atlantique, en Ille-et-Vilaine ou en Ile-de-France là où se sont tenues des AG de ville (Chelles, Colombes, Montreuil-Bagnolet…).

 

→ La coordination nationale des établissements en lutte contre les réformes Blanquer et Parcoursup

apporte un soutien inconditionnel aux collègues qui ont mis 20 sur 20 à leurs élèves (ou entrepris des actions similaires concernant la notation), appellent à les défendre contre les pressions qu'ils subissent, et à les rejoindre massivement le plus tôt possible dans ces actions.

soutient les collègues qui décident de faire grève à l'occasion de l'oral du brevet, des TPE et des évaluations en cours d'année, montrant notre détermination à poursuivre la mobilisation par la grève et sa reconduction, jusqu'à satisfaction de nos revendications, y compris pendant les examens du baccalauréat et du brevet.

appelle à organiser des rencontres régulières entre les parents d'élèves et les collègues, si possible sur un rythme national (tous les jeudis soir), notamment à travers par exemple des Nuits des établissements et écoles, des occupations, des réunions d'information, des « apéros » tous les jeudis soir dans les établissements, afin de les informer, les impliquer et les mobiliser.

○ invite les acteurs de l’Éducation nationale, personnels, parents, élèves, étudiants, à se réunir en « assemblées pour une école de l’émancipation » dans les écoles, les collèges, les lycées et les établissements d’enseignement supérieur, pour formuler nos exigences en faveur d’une école émancipatrice face à l’école de Blanquer. Ils appellent à mettre en œuvre ce processus dès le lundi 18 mars afin de porter les premières exigences au niveau national le mardi 2 avril devant le ministère de l’Éducation nationale.

 

Lire la suite ici

Nuit de l'éducation du 14 mars

Communiqué du collectif (12/03)

Nous sommes certain·es enseignant·es des lycées de Nantes et de sa périphérie qui avions écarté l'idée de mettre des mettre des 20/20 coefficientés 50 mais nous envisageons de nouveau cette action.

Nous avons été choqué·es par la violence du courrier que le proviseur du lycée Jules Verne a adressé aux collègues qui ont fait ce choix de résistance aux projets de réformes concernant le lycée et Parcoursup.

Les intimidations que contient cette lettre sont de nature non seulement à affirmer notre solidarité avec ces professeurs mais également à se poser de nouveau collectivement la question d’agir comme eux pour redire notre opposition à une prétendue réforme mal préparée, dans l’urgence et sans concertation et dont les conséquences seraient dès sa mise en place catastrophiques pour nos élèves.

Réunion du 12 mars

27 personnes présentes et 10 lycées représentés.

 

1.    Le « 20/20 »
Les discussions ont principalement porté sur l’action « 20/20 ».
-    J. Verne : est soulevé le problèmes du suivi de cette action, au regard de la situation des élèves de Terminale, pour lesquels des documents sont dûment à remplir.
-    Le service juridique de SUD se renseigne sur la dimension légale de la l’action.
-    77 établissements suivent à ce jour l’action « 20/20 » : pour peser, c’est bien trop peu. En l’état, cette action pourrait pénaliser les élèves. D’ailleurs, à Perrin, cette action n’a pas été suivi de la même manière par tous les collègues impliqués. Dans tous les cas, il avait néanmoins été déjà annoncé que cette action ne revêtirait pas de caractère jusqu’au-boutiste, en respect de l’intérêt des élèves, précisément.
-    Comment, dès lors, envisager de poursuivre au-delà du 22 mars ?…
-    Les tentatives d’intimidation de la direction prend la forme de mise en garde des collègue, contre les velléités qu’auraient des parents de porter plainte.
-    Le Recteur a interdit de remonter les bulletins : Parcoursup s’en trouve automatiquement bloqué.
-    À La Roche, mais encore à La Herdrie, la démission des professeurs principaux est une mesure appréciée.
-    À Guist’hau, l’action « 20/20 » n’a pas encore été adoptée, mais cela s’est joué à peu de voix près en AG. La lettre de J. Verne a remonté les collègues de cet établissement. Mais au fond, il semble que l’accusation de faux et usage de faux mette les directions elles-mêmes en porte-à-faux juridique.
-    Un article devrait paraître sur cette lettre de J. Verne dans Ouest-France. France3 national pense aussi faire un sujet…
-    En ce qui concerne Parcoursup : la non-remontée des bulletins bloquerait complètement le processus.
-    Cette action « 20/20 » s’avèrerait être un vrai levier. D’ailleurs, si des actions légales avaient été possibles, elles auraient certainement été déjà engagées à l’encontre des collègues impliqués…
-    À Livet : l’action serait reprise par des collègues de BTS. Ces collègues commencent à concevoir que les réformes vont finalement impacter leur travail… Dans cet établissement, c’est la discussion qui gagne les collègues et les remontent contre Parcoursup et cette discussion convainc aussi les parents et les élèves…
-    Ailleurs, la pression contre la mise en place du « 20/20 » peut provenir des collègues eux-mêmes et des profs d’abord impliqués dans l’action ont pris peur et ont lâché…
-    À Guist’hau au contraire, c’est un prof de math qui soutient le 20/20. 45 personnes sont investies dans la contestation dans ce lycée : outrées par la lecture de la lettre d’intimidation de J. Verne, elles souhaiteraient la publier…
-    À Camus : des réticences existent, mais la collègue présente pense qu’il faut néanmoins s’investir. D’ailleurs, elle ajoute l’argument selon lequel cette action peut contrarier les perspectives de contrôle continu qui pourraient être dans les cartons…
-    À La Colinière : l'action 20/20 a commencé dès le we avant le lundi 11. En gros, un tiers des conseils de classe n'a pas pu délibérer du fait du nombre ou de la place importante des notes 20/20, coefficient 50. le 20/20 a concerné tous les niveaux même si les collègues se réservent de les enlever pour les Terminales.
-    À Perrin, lors d’un « conseil de classe 20/20 », les commentaires ont été faits sur la foi des notes du 1er trimestre…
-    Un collègue relève que le rapport de force s’est construit autour de cette action « 20/20 » : il en conclut la nécessité de poursuivre. D’autant que cela permet de clarifier les positionnement des collègues vis-à-vis de la réforme
-    Il faut d’autant moins lâcher maintenant, que les médias semblent commencer à informer sur cette action.
-    Un collègue suggère qu’une conférence de presse devrait permettre d’expliquer et de justifier cette ligne : il serait impératif de se compter, dans cette perspective.
-    Livet : ne serait-il pas opportun d’organiser une manifestation spécifique aux enseignants dans la matinée de samedi ? Plus généralement : quelle attitude tenir face à la grève des lycéens ? Il est encore précisé que les algorithmes d’orientation post-bac demeurent obscurs et que le « 20/20 » ne pénaliseraient probablement pas les candidats. Reste le problème des « filières d’excellence », où les dossiers « 20/20 » parmi les postulants ne seraient pas même examinés, selon certains retours.
-    Livet : il faut tenir le 20/20 jusqu’au retour de la Coordination des lycée.
-    Perrin : évocation, de nouveau, la peur de certains enseignants, qui la transmettent à leur tour à leurs élèves, notamment en prépa. Il faut œuvrer à juguler ces peurs !
-    D’ailleurs, un collègue fait remarque que le problème des dates-butoir est un faux problème : elle peuvent être déplacées.
-    La conférence de presse : la réaliser lundi permettrait de faire réellement le point sur l’état de la lutte (permettrait de jauger l’action « 20/20 » ; se situerait après la Coordination des lycées, après la manif du 16 mars et la grève du 19 mars, etc.)
-    À Guist’hau : une « Nuit des lycées » est proposée, pour jeudi 14 mars 2019. Il s’agira de s’y rendre pour 19 h. La presse sera informée, mais au dernier moment…
-    Jeudi 14 mars : mouvement à l’ESPE.
-    Bilan : les collègues engagés dans l’action « 20/20 » veulent la poursuivre, mais ils relèvent qu’il faut préalablement remobiliser les découragés…
-    À Perrin : cette action doit être prolongée. Il s’agit de tenir jusqu’à lundi au moins, en espérant que Camus ou Guist’hau basculent… D’autres collègues veulent s’interdire de poser des dates…
-    Dans tous les cas : comment redonner du souffle, notamment aux collègues de Terminale ? Certes, si les notes sont toutes bloquées, cela fait un argument, mais au-delà ?
-    Il est annoncé que Les Bourdonnières sont aussi entrées dans l’action « 20/20 ».
-    Il ne faut pas avoir peur : même si les bulletins remontent (ce qui n’arrive pas), cela n’aura pas d’impact et les échéances seront dans tous les cas, repoussées.

2.    Autre modes d’actions
-    Le sujet de la grève est soulevé.
-    On relève à cet égard, que le Primaire est très mobilisé et que le point aveugle de la lutte reste désormais le collège : une collègue évoque une action visant en conséquence un collège, à Basse Goulaine.
-    Proposition pour la conférence de presse : 2 représentants par établissement pourraient s’y rendre, lundi 18 mars à l’étage du café Le Flesselles à 18 h 30, ou bien à la Maison des syndicats.
-    Une collègue propose de faire des pétitions de soutien à nos collègues de J. Verne contre la menace de répression.
-    « Tourne » par ailleurs une pétition contre la réforme Blanquer, en ligne, lancée par un collectif, à destination du ministère, mais sans que personne ne sache qui l’a initiée. Ont encore existé des cas de pétitions locales…

Une prochaine réunion de collectif est prévue, mardi 19 mars 2019, à 18 h, à Jules Verne, à confirmer.

Audience au DASEN du 11 mars

7 établissements présents

 

Accueil cordial, écoute d'apparence attentive, bienveillance teintée de paternalisme envers nos "inquiétudes", soutien sans faille de la réforme, assurance et rassurance que tout va bien aller...
    Aucun d'entre eux ne prend aucune note...
    Le gant de velours (y compris sur la dernière partie, pour l'action 20/20), sachant que la main de fer est laissée au local (voir le courrier de J. Verne)
   1ère partie :  Sur 1h30, échanges sur la réforme, ses modalités locales d'application. En quelques mot, leurs réponses :
•    c'est une bonne réforme, préparée très en amont, att endue par tout le monde et bénéficiant d'un soutien massif des parents
•    Il est normal que vous ayez des inquiétudes, tout grand changement s'accompagne de questions, mais nous mettons en place ce qu'il faut, groupe de travail pour les chefs d'établissement, information aux familles, formations approfondies pour les profs
•    "les choses paraissent assez maîtrisées" (sic)
•    il n'y a aucune heure en moins dans tout le département pour les lycées (???!!), et aucun élève en plus ("demandez à vos représentants syndicaux"), peut-être dans les lycées à forte proportion technologique, mais pas les généraux et pas les professionnel (les heures sont supprimées aux élèves mais pas aux enseignants car co-animation)
•    il n'y a pas de suppression ni création de poste dans le 44 (il joue s ur les mots, les BMP ne sont pas des postes pour eux)
•    Aucune différence dans la répartition des moyens par rapport à avant, il n'y avait pas de financement particulier ou fléché des options, pas de moyens distribués différemment (la réforme “ne change rien”...)
•    Les moyens sont répartis de façon "équitable" de la même façon pour tous (contradictoire ?), le reste relève de l'autonomie des établissements (sous-entendu, c'est bien, et ce n'est pas une rupture d'égalité entre les élèves)
•    La répartition HP/HSA est à l'identique, selon l'historique des lycées, là aussi, aucun changement
•    ils ne comprennent pas en quoi le bac serait moins national, vu que les épreuves locales sont faites à partir d'une banque de sujets nationaux et avec des ba rèmes nationaux, pour le reste ils nous font confiance, et il n'y a aucune raison qu'un bac de lycée type ZEP n'ait pas la même valeur que celui d'un lycée côté de centre-ville (on leur fait vraiment un procès d'intention sur ce point-là paraît-il)
•    Il ne s'agit pas du tout de multiplier les épreuves de bac, au contraire, il s'agit de le simplifier
•    pb des programmes (exemple courrier de l'inspection Physique/SVT pour les prog de 2nde) : on va gérer, ça a déjà été le cas d'autres fois
•    Pour SNT, n'importe quel prof de n'importe quel matière peut le prendre en charge, y'a une formation de 4 jours avec un accompagnement par MOOC... et pour les établissements où personne ne veut le prendre en charge, ils "ne désespèrent pas de recruter des profs"
•    Les maths sont déjà dans le tronc commun, puisqu'il y a l'enseignement scientifique, la spécialité maths n'est pas du tout conçue pour des élèves scientifiques, les élèves pourront toujours l'abandonner en terminale s'ils n'y arrivent pas, voir prendre l'option maths complémentaires à la place
•     section TMD de Mandela : on s'est mal compris,  pas de panique les programmes ne sont pas sortis, "on l'attendait cette réforme"...
•    circulaire de rentrée : le recteur doit ajuster, bientôt, très bientôt....on saura tout (les modalités d'affectation, les conventions entre établissement, les critères de dérogation, les zones de dessert...), bon, peut-être pas l'organisation concrète.
•    Pour les spécialités, tout est possible sur le département, les conventions ent re les établissements, les dérogations...
•    pas de spécialisation mais de la responsabilité de l'élève de faire les bons choix, d'avoir un projet (novlangue néolibéral bien pourrie, tu mènes ton startup projet et si tu te rates tout est de ta faute car tu t'y étais mal pris)
•    c'est une période charnière, compliquée mais ça ira quand même, y'aura des dispositifs transitoires pour les redoublants (donc à gérer en plus du reste)
Bref rien à faire, ne confondons pas le local et le national, ils ne font qu'appliquer (en même temps c'est leur job).
2ème partie : 10 minutes sur les actions du collectif, notamment les 20/20
•    "Comment comptez-vous vous sortir par le haut de cette action ?"  (pas sûr qu'on ait vraiment bien compris la question, mais grosso modo o n leur a dit qu'il ne fallait pas confondre le local et le national, que c'est une action nationale, et qu'on en discute nationalement justement dimanche...)
•    Vous êtes très peu à faire ça, c'est “sporadique” sur les autres académies (70 lycées hier sur toute la France, combien à la fin de semaine alors que la dernière zone vient de rentrer...)
•    "Il n'y a absolument aucune menace de notre part " (...) par contre ils sont très embêtés et vraiment  inquiets pour nous, parce que des parents cherchent à porter plainte nominativement contre les profs, et que, quand ça passe au pénal, ça leur échappe, et que nous risquons gros, mais vraiment, aucune menace de leur part...
•    Le recteur a donné l'ordre aux chefs d'établissement de ne pas remonter les notes quand il y a une action 20/20, les bulle tins “faux” quoi (donc les plaintes ne peuvent pas aboutir, si déjà il est possible de les faire légalement contre un enseignant et non contre le proviseur)
•    Ils transmettent notre demande d'une réunion nationale avec les collectifs au recteur, et lui décidera s'il transmet la demande au ministère
•    Ils insistent sur le fait que le mouvement est très isolé, “sporadique” en dehors de Nantes (ils apprécient ce mot)
L'angle est intéressant (paternalisme inquiet d'union avec nous  contre des parents agressifs), mais c'est bien de l'intimidation, et, s'ils avaient réellement quelque argument juridique que ce soit, soit administrativement soit pénalement contre nous, ils ne les ont pas donnés

Réunion du 4 mars

5 lycées étaient représentés pour une quinzaine de collègues présent-es.
1. bilan des combats locaux : le 20/20 de la confiance bloque parcoursup ; il est mis par 28 collègues sur 39 à Jean Perrin, une quarantaine à la Colinière et elles et ils se comptent demain à Livet en AG car elles et ils sont "invité-es" par la direction pour en parler.
Question : est-on prêt-e à aller jusqu'au bout alors que cela entraîne peut-être un risque pour l'orientation des élèves ? Ce risque minime selon le collectif parce que les gens qui sélectionnent ne tiendront pas compte de cela.
A Jean Perrin se tient un conseil de classe en parallèle à notre réunion où la cheffe fait comprendre aux parents que tout rentrera rapidement dans l'ordre malgré les réfractaires pénibles qui mettent des 20/20.
Notre conclusion : pour que ça marche, il faut être un grand nombre à le faire dans de nombreux bahuts, pour que ça puisse faire râler les hiérarchies et réfléchir les parents et les élèves.
2. Demande de RDV à la DASEN : on pourrait envoyer le courrier transmis par Alexis en demandant sous couvert de chacun-e de nos chef-fes un rendez-vous pour être reçu-es ensemble, en tant que collectif (un-e par bahut ?).
On y demanderait des moyens notamment aucune suppression de postes mais surtout un report de Parcoursup et un retrait de la loi... sans grande illusion.
3. Retour sur l'AG de ce midi : la grève reconductible est un train que l'on ne peut pas louper à partir du 11 mars même si on est conscient-e que la grève n'est pas toujours efficace.
La nuit des lycées pourrait avoir lieu à Mandela seulement avec toutes les bonnes volontés d'ailleurs le jeudi 14 plutôt qu'à très peu dans chaque bahut.
Les présent-es de ce midi ont pu témoigner de l'envie d'en découdre du 1er degré vu ce qui leur tombe sur le coin du nez avec la loi sur l'école de la confiance (Lire : tract et lettres du SNUIPP, syndicat majoritaire du 1er degré)
Prochaine réu le mardi 12 à 18h soit à Jean Perrin (les collègues nous tiennent vite au courant) soit au 1er étage du Flesselles.

AG intersyndicale du 4 mars

A l'occasion du CTSD 1er degré, la dernière AG éduc du 5 février avait appelé à la grève aujourd'hui et à une AG pour évoquer la reconduction. Ce CTSD a été annulé faute de quorum ce matin.
Les 350 collègues présent-es à l'AG surtout 1er degré ont voté :
  • se donner la semaine pour informer les parents de la loi confiance.
  • grève reconductible à compter du 11/03.
  • pique-nique "pour une vraie formation des enseignant-es et la formation de tou-tes" à l'ESPE le 14/03 midi.
  • nuit de l'éduc dans les écoles et les bahuts le 14/03 au soir.
  • rejoindre les samedis 9 et 16 les mouvements en cours et y être visible.
  • rejoindre l'appel au 19/03.

Réunion du 7 février

1. Tour de table
Plusieurs établissement avaient  Conseil d'Administration ce soir-là, mais les lycées Camus, Livet, La Colinière, Rieffel et Perrin étaient représentés. Différentes actions envisagées/mises en place dans les différents établissement (retenue des notes, notes toutes à 20 dans pronote, démission des profs principaux, demande d'une audience inter-lycée au DASEN*, contre-proposition de répartition des heures (DHG), boycott des portes ouvertes). Plusieurs établissements ont posé des heures d'information syndicale (HIS) pour la semaine de la rentrée.

2. Pistes d'actions et dates
En lien avec l'AG éducation nationale du mardi 5 février, et l'appel intersyndical diffusé.

  • Organiser des AG dans les établissements la semaine de la rentrée (HIS si possible)
  • Prochaine réunion du collectif : mercredi 27 février. Heure et Lieu à définir
  • Semaine du lundi 4 mars au lundi 11 mars : semaine d'actions.
    Lundi 4 mars, journée de grève (syndicale).
    Mardi 5 mars : Nuit des lycées ? (proposition).
    Du mercredi 6 mars au vendredi 8 mars : Journées des happening ? (plusieurs établissement prévoient d'organiser des actions visibles, symboliques : affichage de banderoles aux récrés, rassemblement dans la cour dans la cour à la récré, organiser une journée où les profs échangent leurs matières pour prouver leur polyvalence etc...).
    Samedi 9 mars : proposition d'organiser un rassemblement le matin, avec élèves et parents, genre aux nefs ?. Lundi 11 mars, journée de grève (syndicale).

Actions du 5 février

A la suite de la grève, des actions et de l'AG du 5 février, il a été décidé de poursuivre le mouvement contre la réforme Blanquer par plusieurs moyens.

Un appel est en cours de rédaction, émanant de l'AG, et faisant l'unité de plusieurs syndicats, du collectif CRBP44. Il unit aussi les fronts de contestation dans l'Education, de la maternelle à l'université. (à paraître)

 

Alors que plusieurs établissements en France ont entamé une grève reconductible depuis le 5 février, des mouvements de démission de professeurs principaux, etc., nous projetons de mettre sur pied :

  • Une action pendant les vacances scolaires
  • Des réunions de mobilisation pendant la semaine de rentrée
  • Des grèves et des actions du 4 au 11 mars

Réunion "parents-profs" du 31 janvier

La réunion a rassemblé 46 personnes dont une dizaine de parents d'élèves et 3 élèves, à la maison de quartier de Doulon.

 

L'objectif de la réunion était de continuer à informer parents et élèves sur les dangers de la réforme, puis à réfléchir à des moyens d'action communs. Nous avons introduit le débat en partant du problématique choix du "bouquet" de spécialités.
La plupart des points (voir tracts) ont été abordés les uns après les autres.
Les parents d'élèves ont été particulièrement marqués par : le choix cornélien des spécialités, la disparition des maths du tronc commun, le haut niveau des programmes de spécialité risquant de dégoûter leurs enfants, l'incertitude face aux attendus du supérieur... Ils ont aussi noté l'inquiétude, voire la détresse, que les profs exprimaient.
Les élèves ont déploré le manque d'information, avec le sentiment d'entendre tout et son contraire, notamment à propos du choix libre (ou pas) de leurs spécialités.

 

Les moyens de lutte contre l'application de cette réforme ont été débattus. Du découragement a parfois été exprimé, mais aussi de nombreuses notes d'espoir. Même si le mouvement anti-réforme Blanquer peine à percer dans les médias, un mouvement de fond s'est enclenché et dure. De multiples collectifs sont actifs sur toute la France, ce qui ne s'était pas vu depuis longtemps. Des tribunes et des critiques apparaissent (Libé, le Monde,...). Le long travail de communication et d'information doit se poursuivre par tous les moyens : actions d'éclat, publications dans la presse, réunions d'information, participation aux manifestations, etc.
Voici les actions proposées pour les jours prochains :

 

  • Diffusion du tract pendant les portes ouvertes
  • Participation à la grève du 5, avec :
    Temps fort Education Nationale le matin (voir message de Sylvain et David)
    RdV défini après réunion : 9h devant la présidence d'université, 10-14 rue Gaston Veil, Nantes.
    Thème du rassemblement : "Merci M. Blanquer !".

    Et pour rappel :
    11h à 13h - Pique nique interpro devant la Cité des Congrès
    13h - Départ du cortège interpro de la Cité des Congrès

La prochaine réunion du collectif aura lieu jeudi 7 février au lycée Jean Perrin.
Nous avons dépassé les 100 personnes inscrites sur cette liste CRBP44. Retrouvons-nous jeudi 7 pour fêter l'existence de notre réseau qui permet d'organiser la Résistance !  :-)  Apporter boissons et trucs à grignoter.

Réunion du 28 janvier

5 lycées représentés et la certitude que c'est très bien de tourner pour mobiliser à chaque fois des collègues localement.
Jeudi 31 à la maison de quartier de Doulon à partir de 18h30, on accueille de nouveau les parents pour information mais aussi pour décider de nos actions avec elles et eux notamment aux portes ouvertes qui commencent ce week-end dans de nombreux bahuts. La Colinière voit avec la presse.
Pour cette info, on s'est réparti les interventions selon les thèmes de Carcouët (inégalités , impréparation, nouveau bac , parcoursup, lycée technologique). Le collectif des lycées pro qu'on a vu vendredi dans la réunion FCPE a été invité (à suivre).
Que proposer aux parents ? De tracter avec nous pendant les portes ouvertes, de dénoncer la réforme sur leur stand à l'intérieur, de faire un sit-in devant l'établissement avec nous et des élèves ?
Par ailleurs, un lycée propose de voir s'ils et elles parviennent à être au moins la moitié à démissionner de leur rôle de prof principal : ils et elles donneraient la lettre de démission le cas échéant.
Autre propositions : mettre 20/20 à tous les TPE ou retenir les notes du 2ème trimestre ?
Un tract commun pour les portes ouvertes serait proposé par les Bourdonnières qui a retravaillé toutes les propositions jusqu'ici notamment la réu de jeudi.

Proposition du collectif : appeler à la grève le mardi 5 février avec l'intersyndicale interpro en proposant des ateliers comme le jeudi 24 (les films ne sont pas finis : atelier à Guist'hau, on peut penser à d'autres banderoles : atelier à Jean Perrin ?) et à 14h (à préciser), place du Bouffay, corriger des copies sur des chaises avec ou sans table (les moyens sont tellement en baisse qu'on corrige sur nos genoux) avec distribution de tracts aux curieux.

 

Le collectif soutient tous les points évoqués par le collectif des collectifs mais personne ce soir ne se voyait à Paris samedi, d'autant plus que les portes ouvertes ont lieu à ce moment.

 

Prochaine réu à Jean Perrin le jeudi 7 à 17h : il est proposé de fêter la construction du collectif (boissons, gâteaux apéritifs...)

Actions du 24 janvier

Un atelier pancarte à la Colinière a réalisé des pancartes et banderoles en nombre : belle réussite.
Un atelier communication à Jean Perrin a rédigé un communiqué de presse.

Un atelier vidéo à Guist'hau, a écrit 3 scripts et en a tourné un, avec des gants, pas des chaussettes. Dès que c'est prêt, ce sera envoyé.
Au rassemblement devant l'IA (70 collègues présent-es environ), on a contraint l'IA à nous recevoir. 7 d'entre nous de Livet, Jean Perrin, Camus, La Colinière, Guist'hau et un collègue d'un lycée maritime avons été reçu-es par les n°2 et 3 de l'IA. On leur a demandé des relevés de conclusion sous peine de partir qu'ils enverront sur cette liste. On a été à la fois précis-e, calme et complet-e, sans se couper la parole, se répéter ou se lamenter sans preuve.
Nous ne sommes pas allé-es aux Nefs parce que l'attente a été longue avant d'être reçu-es.
On se disait à quelques-un-es qu'il faut d'ores et déjà multiplier l'annonce de la réu du 31 à Doulon à 18h30 avec les parents : la Colinière a fait des tracts qui en tiennent compte.


Réunion du 17 janvier

6 ou 7 étb représentés ce soir.
Une réflexion générale sur l'"ampleur" de nos revendications : seulement réformes lycées ou plus large ? Il semble que les stylos rouges portent des revendications que l'on pourrait porter et que le point commun relevé par tou-tes c'est le mépris pour le service public d'éducation en général et pour les élèves et les personnels en particulier. Ce n'est pas nouveau mais ce serait catastrophique de ne bouger que sur un point attaqué car on perd depuis un moment (réforme du collège par ex...) quand c'est le cas.

Puis deux infos avant de parler actions :

  1. Les chefs-fes ont les DGH mais pas complètement finalisées donc argument pour ne pas nous les filer...
  2. Ils et elles se rendent compte que 5 semaines seraient nécessaires à banaliser pour les épreuves du bac de 1ere et de term

Actions : Quelques propositions avec calendrier

  • 19 janvier : une collègue "mandatée" nous représentera au collectif national à Paris
  • 24 janvier : grève nationale où l'on sera quelques-un-es mais pas pour manifester autour d'un pâté de maison seulement mais faire des banderoles, une tribune à écrire (trame en PJ à travailler correctement à ce moment-là) pour la presse locale, des vidéos format youtube (pour contrer la propagande du ministère qui sait utiliser aussi cette forme) avec des marionnettes chaussettes par ex le tout dans 3 ou 4 lycées hist de faire se joindre à nous des collègues non grévistes mais solidaires du mouvement (Marion propose un doc à partager pour s'inscrire) ; puis rassemblement vers 15 ou 16 h (où ? Clémenceau car central ?) avec conf de presse.
  • 25 janvier : à 19h réu d'infos de la FCPE à la maison des syndicats ; c'est bien d'y aller pour témoigner selon les 7 points évoqués jeudi dernier à Carcouet ; un-e collègue de lycée pro sera là et un-e COP aussi et pourquoi pas ? quelqu'un-e de l'ESPE...
  • 26 janvier : manif avec/à côté/en soutien des gilets jaunes : des contacts sont en train d'être pris par l'intersyndicale avec les GJ (à suivre donc) ; portes ouvertes de Mandela : y aller en tant que collectif, si des collègues locaux sont d'accord pour differ avec nous ?
  • 28 janvier 18H : prochaine réunion du collectif dans un bahut à définir
  • 31 janvier : réu à la maison de quartier de Doulon à 18h30 en direction des parents non plus seulement d'informations mais de réflexions sur les actions en commun à proposer : comme le 2 février , il y a 6 bahuts qui font des portes ouvertes, on pourrait peut-être être en nombre devant chacun de ceux-ci avec des parents ? (Karine propose un doc à partager pour s'inscrire)
  • 5 février : appel interpro de la CGT, sans doute rejointe par Solidaires et la FSU

Réunion "parents-profs" du 10 janvier

Une cinquantaine de personnes (dont une vingtaine de parents) se sont réunis jeudi 10 janvier à 18h au lycée Carcouët.
Parmi elles se trouvaient quatre participants inattendus : la doyenne des inspecteurs (IA/IPR) et le directeur de la pédagogie venu-es du Rectorat ainsi que le proviseur du lycée Carcouët et son adjoint, suite à l'annonce dans le Ouest-France du matin de la réunion.
Nous avions prévu d’exposer 7 points (voir réunion du 8 janvier) avec un temps de débat entre chaque point, plutôt que de faire un long exposé d’introduction qu’on craignait indigeste. Cette forme de réunion a été très appréciée et a permis l’expression de très nombreuses personnes dans des échanges riches et couvrant la plupart des aspects de la réforme :

  • La fausse liberté de choix de 3 spécialités en 1re , alors qu’il ne sera pas possible donner satisfaction à tous les élèves en pratique, et de loin.
  • La complexification des épreuves du bac, qui devient à 50% local et donc perd sa qualité de référence à l’échelle nationale.
  • L’impréparation extrême de la réforme, l’institution étant à ce jour encore incapable d’expliquer comment elle pourrait être applicable concrètement (programmes toujours pas définitifs et aussi inadaptés, impossibilité de créer des emplois du temps au-delà de 12 menus possibles, impossibilité de trouver des professeurs pour enseigner certaines nouvelles matières, etc.)
  • Des conditions d’enseignement dégradées, avec moins d’adultes face aux élèves, disparition de la plupart des heures en effectifs réduits, la fin des voyages scolaires pour ne pas gêner les épreuves du bac à répétition, tous les cours supprimés pendant ces multiples épreuves, etc.
  • La voie technologique est marginalisée. Le ministre maintient l’organisation de la voie technologique en séries mais en diminuant l’offre existante.
    Les options technologiques en Seconde deviennent toutes facultatives. Comment et pourquoi les élèves choisiraient-ils une Première Technologique sans avoir eu la possibilité de suivre un enseignement technologique au préalable ? La même question se pose pour les Sciences de l’Ingénieur (SI). Dans le cycle terminal, les heures d’enseignements technologiques diminuent comme le poids des spécialités.

Le temps imparti (fin à 19h30) ne nous a pas permis d’aborder deux autres points mais la priorité était le jeu des questions/réponses avec la salle.
Les représentants de l’institution sont peu intervenus notamment parce que nous étions convaincant-es et peut-être parce qu'ils étaient là pour écouter surtout. La plupart des objections qu’ils ont formulées ont été balayées par nos arguments :

  • Il a été prétendu que l’enseignement de SNT (sciences du numérique et technologie) de 2de était un enseignement général sur la culture et la société numérique.
    Son programme contient l’enseignement des protocoles TCP/IP, NMEA0183, des métadonnées EXIF et autres routages par paquets… Il est très technique au contraire et inadapté à être imposé à tous les élèves de 2de à hauteur d’une heure 30 par semaine.
  • Il a été prétendu qu’il n’y avait pas de problème pour trouver des enseignants de SNT en les piochant dans toutes les disciplines existantes, et que chaque enseignant l’enseignerait avec sa « sensibilité ».
    Beaucoup de professeurs refuseront d’avoir cette matière dans leur service qui ne correspond pas à leur formation et leurs compétences, et ceux qui y seront contraints le seront sous la menace de perdre leur poste et n’enseigneront pas ce programme très technique pendant les heures imparties.
  • Il a été prétendu qu’il était faux que les chefs d’établissements envisageaient de contraindre les élèves à choisir leurs spécialités parmi des menus imposés en nombre limité.
    Au moins une réunion venait d’avoir eu lieu le jour-même dans laquelle un chef d’établissement a proposé de nous faire travailler sur cette limitation du nombre de menus, puisque les 24 menus ressortant actuellement du sondage auprès des élèves est impossible à mettre en pratique en terme d’emplois du temps.
  • Il a été avancé qu’à Carcouët, il y avait un engagement à ne pas supprimer de poste l’année prochaine, même s’il s’avérait au 3e trimestre qu’une spécialité était désertée par les élèves et que donc des professeurs se retrouveraient avec très peu de cours à effectuer.
    En sera-t-il de même dans tous les lycées ?

D’autre part, ces représentants de l’institution ont montré de façon flagrante qu’il y avait de nombreuses inconnues et que la réforme n’était pas du tout prête à être mise en œuvre à l’heure d’aujourd’hui.
Nous avons d'ailleurs conclu sur ce point : au minimum, cette réforme doit être reportée au moins d'un an, car elle est inapplicable à la rentrée 2019.
En fin de réunion, les personnes présentes ont en grande majorité exprimé leur satisfaction d’avoir pu assister à cette réunion et participer aux débats.
Plusieurs parents ont laissé leurs adresses mails pour être recontactés et participer aux prochaines réunions du collectifs et/ou temps forts organisés.

Perspectives :
Prochaine réunion du collectif CRBP44 le 17 janvier (date et lieu à confirmer)
De nouvelles réunions du même type avec les parents dans d'autres lycées (à organiser)
Participation à la réunion de la FCPE44 vendredi 25 à la maison des syndicats
Journée de grève le 24 janvier appelée par l'intersyndicale Education nationale (à confirmer)L'intersyndicale nationale de l’éducation a évoqué une journée de grève le jeudi 24 mais rien n’est officiel pour le moment.
Merci aux profs de Carcouët pour l'organisation de cette réunion.

Réunion du 8 janvier

Nous étions 6 lycées représentés pour préparer la réunion d'info de jeudi 10 à 18h à Carcouët avec les parents et les lycéens.
On s'est réparti les 7 points qui nous semblent importants de présenter en insistant sur deux éléments : ne pas jargonner et aérer nos interventions par des questions-réponses/débat avec la salle.
Les 7 points :

  • fausse liberté dans le choix des options
  • nouveau bac et ses dangers
  • programmes trop ambitieux, nouvelles matières
  • impréparation de la réforme
  • Parcoursup n'est pas mieux qu'APB
  • Réforme anti lycée techno et pro
  • Conditions d'enseignement dégradées.
Les intervenant-es ont été choisi-es sur place (3 filles, 4 gars) sauf un proposé qui était absent, s'il est d'accord.
Nous avons projeté de nous revoir la semaine prochaine n'avons pas encore fixé de date. Nous pourrions en parler à Carcouët avec les parents.
Nous avons décidé d'envoyer un message à TF1, FR3 et Ouest-France et invité certains élèves intéressés à venir.
Nous avons aussi envisagé de tracter devant nos collèges de secteur au moment de réunion parents-profs de 3ème et devant nos lycées au moment des portes ouvertes (liste distribuée sur place et envoyée sur la liste de diffusion crbp44@ml.free.fr) ou des réunions d'info officielles sur la réforme.

Réunion du 17 décembre

Nous étions 28, d’une dizaine d’établissements.

On s’est rappelé quelques dates : mercredi 19 à 14h devant le rectorat avec AG à suivre à 15h à l’UFR sciences (lieu à confirmer). On voudrait y être entendu-es et par un-e porte-parole et par la presse (un message à O-F, TF1 local et France 3 locale a été envoyé). La balade dans le centre jusqu’au Rectorat qui avait évoquée n’aura pas lieu, faute de combattant-e.

On s’est dit qu’il fallait alerter les parents non seulement par des tracts (un étb a proposé un RdV avec une BD qu’il va nous faire suivre) au lycée, des contacts avec les parents FCPE, en organisant des réunions locales avec eux. Il faut aussi informer au moment des réu parents-profs des collèges (demain à Chantenay par ex à partir de 16h30).

Le collectif lance par ailleurs une grande réunion d’information le jeudi 10 janvier (heure et lieu à préciser) pour informer les parents et les lycéens avant les grands-messes dans les etb en général la deuxième semaine de la rentrée.

L’idée est ensuite d’intervenir et de tracter partout où on peut : dans les prochaines réunions internes aux établissements pour la mise en œuvre de la réforme, dans les journées portes ouvertes (être mobilisé devant le lycée à ce moment-là, pour distribuer des tracts d'information, tout ça conjointement avec les parents FCPE s'ils sont d'accord).

On préparera la grande réu d’info le mardi 8 janvier peut-être à Camus à 18h.

On s’est dit qu’il fallait encore et toujours convaincre les collègues chacun-e dans nos étb par des AG, éventuellement établir des listes de doléances construites par chaque salle des profs.

AG intersyndicale du 14 décembre

150* personnels de l’Éducation nationale des collèges, des écoles, des lycées, de l'université, et des services, en grève ce vendredi 14 décembre 2018, se sont réunis en Assemblée Générale à la fac de Sciences de Nantes.

*121 au moment du vote

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Appel des 121
2018 12 14 appel des 121 de l'AG éducati
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Motion Gilets jaunes
2018 12 14 motion gilets jaunes - AG édu
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Réunion du 10 décembre

Une trentaine d'enseignants du Collectif 44 se sont réunis lundi 10 décembre au lycée Livet pour faire le point sur les situations de blocage des lycées du département et sur les actions à mener.

Les perturbations dans les lycées sont aléatoires depuis les premiers blocages du 30 novembre en fonction de groupes d'élèves plus ou moins engagés, de la réaction des directions d'établissement et selon les réponses des CRS.

Les enseignants dénoncent l'usage de la violence physique et verbale par les CRS avec l'utilisation sans discernement contre les élèves, les enseignants et les parents présents de gaz lacrymogène et de pistolets flash-ball.

Cette violence ne contribue pas à apaiser un climat tendu alors que nous sommes plutôt en attente d'une réponse adaptée de la force publique.

Les enseignants ressentent le besoin d'organiser au sein des établissements des temps de dialogue avec les élèves pour discuter des revendications portées les syndicats lycéens, étudiants et enseignants :

  • quelles conséquences de la réforme du lycée et du bac ?
  • quel bilan de Parcoursup ?

Le Collectif 44 propose d'organiser dans chaque établissement une Assemblée Générale enseignants-personnels-élèves notamment vendredi 14 décembre à l'occasion du Conseil Académique du Rectorat qui validera les cartes académiques des options et des enseignements de spécialité de chaque lycée. Ce vendredi 14 décembre est aussi un appel à la grève pour se rassembler au Rectorat à 9h puis à 14h à Beauséjour pour un rassemblement interprofessionnel.

La prochaine réunion du Collectif, le lundi 17 décembre, fera le point sur la semaine passée et préparera le rassemblement au Rectorat du mercredi 19 décembre à 14h.

Réunion du 27 novembre

Des personnels de huit établissements de l'agglomération nantaise étaient présents lors de ces réunions (une majorité de lycées et quelques collèges).

Lors de cette deuxième réunion nous avons décidé d'appeler à la constitution d'un collectif, à l'image d'autres initiatives du même genre en Ille-et-Vilaine, Haute-Garonne, Ardèche...

On s'est inquiété-es des nouvelles options sans formations (sinon pendant les vacances...) ni profs déjà formé-es.

On a évoqué la "stratégie Camus" pour reprendre en main les demi journées banalisées de formation à la réforme : préparées en amont en AG, elles permettent non seulement d'informer les collègues pas ou peu au courant mais aussi de montrer tous les problèmes et catastrophes à venir.

On a évoqué les journées de formations à l'orientation et le risque de surcharge de travail pour les PP aux dépens des Psy-EN, sans avoir leur expertise.

On a évoqué la création d'un collectif dont le nom doit inclure parents, élèves et collègues de tous horizons avec une liste de diffusion plus facile à intégrer et à quitter et dont l'adresse aurait la même forme que d'autres collectifs dans d'autres départements afin d'être plus visible. Nous souhaiterions donc élargir à d'autres établissements du 44 notamment les lycées pro mais aussi les collèges.

On a acté qu'il nous fallait un texte "Nous, collectif..." pour nous rendre publics et appeler à diverses actions. Ce serait un recto de tract dont le contenu du verso n'est pas encore au point (partir de ce qu'a fait Livet ?)

L'intersyndicale 44 travaille avec la FCPE locale pour une expression commune à partir du tract de St Nazaire que nous pourrions co-signer.

La proposition de tracter au salon de l'étudiant vendredi et samedi n'est pas reprise par le collectif (délai court, énergie mise dans les établissements) mais certain-es iront filer un coup de main en leur nom.

On est sceptiques quant à un rassemblement pendant le CAEN au rectorat : soit il a lieu comme prévu mardi prochain (ce qui est incertain) et cela nous semble court pour rameuter, soit c'est à une date non fixée pour l'instant et le problème reste le même.

On est plutôt partant-es pour un rassemblement le mercredi 19 décembre au rectorat avec échanges dans une salle/amphi dans un des établissements du coin (facs, lycée : Christophe de Carcouët voit pour la fac de sciences, camus pour la fac de lettres, qui pour Arago ?)

Réunion du 20 novembre

Ce soir, nous avions rdv entre lycées nantais pour parler de la réforme du lycée et ce que nous pourrions faire ensemble.
Il ne manquait que 4 lycées de l'agglomération.
On a fait un point sur la situation difficile dans chacun de nos établissements pour informer les collègues parfois défaitistes, parfois content-es.
Livet nous a expliqué combien cette réforme permettrait la disparition des voies techno avec un choix en troisième entre voie générale ou apprentissage
On s'est dit qu'il fallait une intervention auprès des parents par un tract mix entre ce que proposent les collègues de Livet et ce que propose l'intersyndicale de St Nazaire (voir PJ)
On s'est donné des "trucs" pour mobiliser chacun-e dans nos bahuts : message à tou-tes les collègues par l'adresse ens.ce(numéro de RNE qui commence par 044)@ac-nantes.fr ; réu avec les parents dans chaque bahut pour info ; tractage devant les lycées et dans les casiers...
On s'est rappelé tous les éléments dégueulasses de la réforme : fin d'un diplôme national au profit d'un diplôme maison (variable selon la "maison", donc), concurrence entre les bahuts au profit de ceux de centre-ville, fausse liberté de choix pour les élèves, baisse des moyens et donc de la présence d'adultes dans les etb parce que suppression de postes, exigence de faire un autre métier que celui pour lequel on a été formé-e...
On s'est dit qu'on pourrait se rassembler devant le rectorat à l'occasion d'une réunion avec les institutionnels (région, rectorat, IA...) le 4 ou le 11 déc après-midi avec préavis de grève déposé pour celles et ceux qui  voudraient venir. Il y aurait aussi les lycées pro, agricoles, les post bac et les collègues de collège tout aussi embêté-es par le manque d'info notamment sur l'orientation ainsi que les parents de la FCPE au moins. On préviendrait bien sûr la presse. Il nous faudrait très vite la date pour mobiliser les collègues.
On s'est posé la question de ce que l'on ferait dans les CA au moment de la DGH en février : ne pas participer et partir avec les parents ? Démissionner ?
On s'est demandé si on ne demanderait pas des conseils d'enseignement sur temps travaillé par matière pour s'informer mutuellement sur les modifications par matière.
RdV mardi 27 toujours à la maison des syndicats à 18h.

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2018 11 Tract aux parents Saint-Nazaire.
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